Poèmes divers

[Mr de Ronronne]

Merci de vos réponses
mais j'ai visualisé les post que vous me conseillez, mais je ne trouve pas un qui correspond vraiment à mon poème,
donc puisqu'ici c'est un post de poèmes même si celui que je veux poster ne parle pas de chat je crois qu'il sera mieux ici
je vous laisse juge après lecture peut être trouverez vous la redirection qui convient

La mort des busards cendrés

Au Ciel regardez dans le vent musard*,
Majestueux, l’œil vif il tourne, il tourne,
L'oiseau aux ailes cendrées, le busard,
Depuis toujours dans sa gueule il enfourne,

Ses proies, vipères, rats, souris et mulots,
Au festin aussi le lièvre et sa hase,
Alors le chasseur s'écrie "quel culot !"
Et des hommes devient la proie des nazes,

La bêtise de quelques dénicheurs,
Dans les champs de blés dansant à la ronde,
Écrasant, piétinant ces pleurnicheurs,
En colère sur eux Cerninos* gronde.

*Musard : du verbe musarder, personne désœuvrée qui passe son temps à flâner
**Cerninos dieu celte protecteur des animaux


Poème écrit suite à une info régionale il y a un été ou deux
entendu sur la radio locale, un acte lâche et barbare, surement la cupidité de quelques chasseurs qui ont sauvagement détruit les nids et tué les oisillons,
c'est oiseaux sont une espèce protégée qui niche dans les champs de blé leurs nids sont recensés et avec l'accord de l'agriculteur entouré et délimité pour ne pas que les moissonneuses ne les écrasent

[Selina Cooper]

Joli texte … mais triste histoire

[Didou]

J'ai déplacé au bon endroit

[Mr de Ronronne]

désolé l'autre soir je n'avais pas vu la redirection j'ai crue que c'était toujours un des post que vous m'aviez proposé Sélina et toi,
bah ! pourtant le post défouloir contre la cruauté en vers les animaux je trouvais pourtant bien à propos, ce poème et quand même un coup de gueule contre la barbarie et le bêtise de certain mais bon
maintenant je sais si je veux poster d'autre poèmes qu'il y a dorénavant ce post, mais je vais me contenter déjà de vous proposer ce sur les chats
les autres j'en ai vraiment beaucoup

merci
X de Ronronne, ou ZUC le poète dit le chat noir

[Mr de Ronronne]

Joli texte … mais triste histoire

Merci Sélina

[Mr de Ronronne]

Voilà puisque tu as ouvert un post à cet effet je l'honore et colle un autre de mes poèmes
écrit il y a un an



L'agonie

en vers libres au nombre de pied irrégulier
en assonance aux rimes imparfaites
rimes « féminines/masculines et singulières/plurielles non respecté »
pour donner plus de sincérité aux dernières paroles
d'une agonisante qui n'a pas le temps de peser tous ses mots

J'ai roulé pas mal ma bosse,
Comme une sale gosse,
J'ai le goût du sang dans la bouche,
Et la pluie qui me douche,
Ne peut enlever tout ce pétrole,
De mes cheveux de troll,

J'étais une princesse me voilà Cendrillon,
On a souillé tous mes cotillons,
La nuit sous les réverbères,
j'entrecroise les démons et tous leurs cerbères,
Dans les rues le vent s'engouffre,
A mon nez des odeurs de souffre,

Ne croyez pas que je suis en vie si je respire,
J'agonise, je suffoque, je transpire,
Je crache là mon dernier râle,
Sur votre quête du Saint Graal,
Tous vos dieux, votre philosophie, votre idéologie,
Moi seul connaissait le secret sans faire l’apologie,

J'avais les forêts pour habit, le lit des rivières,
Comme berceau, j’attends là ma civière,
Je n'entends déjà plus l'oiseau sur la branche,
On s'est payé une bonne tranche,

C'est fini, je rends les armes,
Vous pouvez faire mille bruits, mille vacarmes,
Construire des routes, des autoroutes,
Ma peau n'est plus que croûtes,
Et mes os calcaires devenus si fragiles,
Malgré mes tempêtes, mes soubresauts je ne suis plus si agile,

Et mon esprit s'évade aérien,
Pleurer, se lamenter ne servira à rien,
Il faudrait être du cosmos grand chirurgien,
Une dernière révolution à mon bonnet phrygien,
Boire des tisanes sans O.G.M, sans pesticides,
Mais vous avez déjà commis bien d'autre régicides,

J'ai un trou entre mes côtes,
Vos spéculations ont atteint leurs surcotes,
Mon cœur saigne chaud comme la lave,
Il faudra encore pour quelques instants que j'en bave,
Je suis étendue là sur le sable,
Pendue à l'univers par un câble,

Et ma tête tourne, tourne,
Et ma vie au jour le jour s'ajourne

[Mr de Ronronne]

voilà comment n'y ai je pas pensé l'autre soir, c'est le printemps,
voici un poème sur un printemps futur écrit il y a quelques printemps en arrières,

Printemps 2220

Silence, Avril deux mille deux cent vingt,
Au monde secret, banlieue de France,
L'oiseau usé interdit le chemin,
Où brûle un flou soleil d’abattoir rance,

Et monte un chant de harpie surhumain,
Je rêve à des printemps sans périscopes,
Voir les fleurs de béton d'hier, demain,
L'ourlet aux toiles des cinémascopes,

Prendre l'ondée de benzol un matin,
La naissance du swing au jour se lève,
Et le long hiver en perd son latin,
Ce sang qui coule en nous comme la sève,

Aux cartouchières des vaccins d'amour,
Incubent en préjudice sous la mousse,
A des palettes d'arc-en-ciel glamour,
Qui fulgurent de symphonies en pousse,

Des rivières de sidérurgie d'or,
Résorbent vieux son radiophonique,
En cascade composite l’essor,
Sous les gris nuages pyroclastiques,

L'éveil sans clapotis étourdissant,
D'une saison lointaine sous écoute,
Nous saurons encore au printemps naissant,
Sur ce siècle falot semer le doute.

Chat noir B915x

(même ma signature j'ai anticiper en chat noir robot)

[Selina Cooper]

Mr le chat noir robot

[Mr de Ronronne]

je ne sais pas comment par contre ça ronronne un chat robot surement un bruit de moteur

merci de vos lectures, visiblement je suis un peu le seul posteur, ça va devenir ma vitrine
en lisant le forum un post m'a fait songé à un de mes poèmes je viendrai vous le présenter
mais là vu l'heure je vais peut être me coucher, je suis un peu noctambule comme les chats mais tout de même

[Blaise]

J'ai beaucoup aimé celui des busards, d'autant que je me souviens bien de l'histoire
et ça m'avait bien peiné, que l'Homme peut être nul !

J'aime bien te lire mais de là a venir poster un poème ... non !
J'ai du en écrire deux voir trois sur mes chevaux dans ma jeunesse ....

[Mr de Ronronne]

Merci,
on peut aussi poster des poèmes connus qui nous plaisent,

pour les chevaux je pensais justement vous proposer un poème récent qui parlent de deux chevaux "pas la voiture" "lol"

voici,

Comme deux chevaux fous
(inspiré de la chanson la Fanette de J.Brel, et d'un dessin d'un autre membre)

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait,
Comme deux chevaux fous courant sur la prairie,
Quand le foin ondulé, crinière au vent de mai,
J'étais son chevalier, elle mon égérie,

Nous étions deux amis l'été nous acclamait,
Tendre la fleur aux dents et douce sucrerie,
Les grillons nous chantaient et le geai nous slamait,
Des couplets embrasés sur fond d’orfèvrerie,

Nous étions deux amis et mon cœur s’enflammait,
Et Fanette riait de son espièglerie,
De nos jeux d'enfants sots, parfois on s'exclamait,
Un je t'aime innocent, pure gaminerie,

Nous étions deux amis et mon ciel se fermait,
Quand l'orage soudain flouant la rêverie,
Je les vis à l’abri qu'un vert buisson formait,
Ruisselant,s'embrassant mouillant la lingerie,

Nous étions deux amis et mon chagrin filmait,
filmait et reniflait le foin d'une série,
D'un mauvais feuilleton, où le héros grimait,
Des sursauts d'amour sans la moindre féerie,

Nous étions deux amis et Fanette l'aimait,
Et la terre tremblait sous la lune fleurie,
Les arbres suffoquaient et août se consumait,
Les cigales riaient de mon âme meurtrie,

Nous étions deux amis croyez moi je l'aimais,
Et c'est bien ce jour là dans la pente en furie,
Qu'ils ont couru si bien que d'un retour jamais
Qu'ils ont couru si loin, trop loin de l'écurie,

Nous étions deux amis et Fanette l'aimait,
Et la chaude saison me revient en tuerie,
Pour toujours me hanter, de sa voix qui cramait,
J'entends c'est la Fanette qui gémit ahurie

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait,
Comme deux chevaux fous courant sur la prairie,

[Mr de Ronronne]

Voilà après avoir lu plusieurs anciens post ici qui m'on rappelé des sujets brulants je vous propose une série de mes poèmes "engagés"

poème suite au votes de la lois sur le secrets affaires dont je faisais suivre une pétition

Silence de printemps
(inspiré par la lois du silence des affaires,
en énnéasyllabes pour empêcheurs de tourner en rond)

Au printemps chantez joyeux compères,
En silence poussent vos affaires,

Au pied du mur la corbeil' d'argent,
Refleurie au vent imputrescible,
A l'ombre du soleil dérangeant,
Le chant d'un rossignol inaudible,

Sur la rive l'onde colportant,
En secret l'orage incompatible,
Quand germent les blés du champs sortant,
La petite hirondelle impassible,

Nous livre l'info timidement,
Aux bourgeons d'un gel tombé nuisible,
Pour petits roitelets seulement,
La nuit un chat miaule invisible,

Des jardins du palais revenant,
La fleur au gilet incorrigible,
L'élu au doux billet vert prenant,
Un air de saison incorruptible

Au printemps chantez joyeux compères,
En silence poussent vos affaires,


toujours pour faire suivre une pétition sur le site ou j'écris, un poème pour dénoncer les systèmes anti sdf

The King of the parking

Le soir je dors sur un parking,
Et je gueule quand la nuit tombe,
Sous la lune, je suis un king,
Son vagabond, elle est ma bombe,

Mon chien aboie quand elle luit,
Fidèle compagnon de rue,
Ma voix humide comme lui,
Si le fleuve est en crue,

Je vais sans faire opposition,
Avec mon litron, ma vignasse,
Sans rêve, sans opinion,
Sale les poux dans la tignasse,

Je suis the king of the parking

Je ne fais de mendicité,
A votre bonne conscience,
Je reste dans l'opacité,
L'humanité une science,

Je ne craint plus le froid, la faim,
D'effroi je meurs à votre porche,
Alors je peut crever demain,
Sous sol de lux' cercueil de Porshe,

Ma mort peut paraître impolie,
Aux système anti-SDF,
Pour que la ville soit jolie,
Je part au ciel en astronef,

Je suis the king of the parking.

suite à une info sur le site d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure, et je vous le reposte ici après avoir vu le post sur la consultation sur le nucléaire posté l'an dernier ici par Patricia


On fuit, on enfouit,
(la complainte de Bure en vers libre)

On fuit, on fuit, on fuit,
Tous nos déchets on enfouit,

On se voile les yeux,
On joue avec le feu,
On s'est cru dieu,
Pour un monde affreux,

Ne brille plus à la chaumière,
Cette douce lumière,
De l’âtre, de la bougie,
Qui réchauffait le logis,

Merveille de la technique,
Brûle à toute la cité,
Ô beauté atomique,
On prie la fée électricité,

Des auto aux diesel,
Des repas aux OGM,
Et des odeurs de fiel,
Encore on dit je t'aime

Pour un petit confort,
Se vendre, se dévoyer,
On se croit grand, on se croit fort,
Faudra payer le loyer,

D'une Terre, d'une campagne,
Soumise au vent d'hiver,
Faire péter le champagne,
De nos débris divers,

Toujours on feint l'agonie,
Toujours on veut le rêve,
Toujours dans le déni,
On ne donne de trêve,

Voyez votre Saint-Suaire,
Aux idéaux je carbure,
Votre voile est nucléaire,
Corbeaux à la robe de Bure,

On fuit, on fuit, on fuit,
Tous nos déchets on enfouit.


et le dernier pour l'instant, contre la pêche électrique toujours faisant suivre une pétition,

Condamnés à la chaise électrique ???
« décasyllabe pour monde décadent »

Quand sur la mer où rodent les requins,
Et que sur la terre naît la folie,
L'homme déchausse alors ses brodequins,
Sur la plage où seins nus dort la jolie,

Les ultraviolets viennent mesquins,
Piquent l'estivant la chair ramollie,
Tel une méduse aux longs bras taquins,
Comme la vague toujours se replie,

En drames marins sur de vieux bouquins,
L'odeur en terrasse émane impolie,
Par la soupe et la bisque en ramequins,
La surpêche en offre la panoplie,

Cirés jaunes, de tous les saint Frusquins
Du plancton, de la baleine à la plie,
Seront dévorés par de vils coquins,
Qui boiront l'océan jusqu'à la lie,

Emboîtant la comédie des Arlequins,
Petit baigneur rend la lois abolie,
Donne aux sirènes de durs palanquins,
Des turbots à la turbine anoblie,

Leurs morues survoltent les baldaquins,
La queue du rouget se voit dépolie,
Aux maquereaux et leurs vilebrequins,
la décharge électrique ou l’embolie,

Le seize Janvier verra les crustacés,
Passer ou non à la chaise électrique,
Nos eurodéputés gros cétacés,
Voteront ils ??? en juge économique.

Demain peut être la pêche électrique.

[Selina Cooper]

Malheureusement il y a toujours des sujets d'inspiration/indignation …

[Mr de Ronronne]

oui mes poèmes sont souvent "engagés" ou répondent à l'info

[Mr de Ronronne]

Quand vint mes non vœux pour 2020

Serai-je par mes non-vœux le devin ?
Posant sur le monde un regard critique,
Se libérant du mensonge divin,
Pourfendeur de la parole mystique,
Quand meurt la sagesse au fond du ravin,
Aux prix de l'étiquette fantastique,
Délivrant l'espoir d'un souffle bovin,
Aux mépris des lois, de la politique,
Qui n'atteindrons jamais le Mont Cervin,
Seul le poète ose ce grand classique,

Serai-je par mes non-vœux le devin ?
Vous souhaitant santé, bonheur et gloire,
Regonflant d'amour votre cœur chauvin,
Coupant du nord au sud les bords de Loire,
Le réchauffement climatique vint,
Portant la crise et la misère noire,
Mes mots Pourrissant comme un mauvais vin,
Ne seront que de l'eau dans une bouilloire,
Quand nous chanterons l'an nouveau en vain,
la gorge séche de ces mots à boire,
Ivre de non-vœux pour deux mille vingt.